Si
vous venez, vous trouverez souvent une main tendue vers la vôtre, une oreille
attentive et bienveillante, un regard complice, une recette échangée, un mot de
réconfort, une claque dans le dos, un fruit sec, un verre de vin, une rondelle
de saucisson, un gâteau fait avec amour, tout cela offert avec simplicité et gentillesse,
une atmosphère chaleureuse … mais aussi de la souffrance certaines fois, de la
transpiration, de la fatigue, des douleurs parfois aussi, des questionnements (
mais qu’est-ce que je fais-là ? je serais si bien dans ma chaise
longue !)
Vous
râlerez aussi quelques fois «ras le bol de cette montée !»
Début septembre, un seul cri retentit partout ! C’est la rentrée !! Aussitôt on se précipite, les écoliers sur leurs livres et leurs cahiers, et nous, sur notre matériel, c’est le moment de tout passer en revue. D’abord le sac ! Pas de déchirures ? Bon ça va ! Un bon coup de nettoyage, brosse et eau savonneuse, voilà, il est comme neuf ! Maintenant on le remplit, alors, voyons, voyons ….. Bon la couverture de survie, indispensable, les lunettes de soleil, la crème solaire (il peut faire encore très beau en automne ) un chapeau ou casquette, un vêtement de pluie, cape ou autre, un gobelet (important un bon randonneur a toujours un ustensile pour boire dans son sac, parce qu’il y a toujours quelqu’un pour vous offrir un petit verre de vin ou autre …il n’est, d’ailleurs, pas interdit d’ en amener …pour partager avec les copains ….) les papiers, la licence FFRP, un peu d’argent pour le cas ou nous irions boire un verre après la rando, et pour participer aux frais de co-voiturage s’il y a lieu, les couverts biens sûr (couteau, fourchette, cuillère) bon je crois que je n’ai rien oublié….Ah si la pharmacie ! Grave omission ! Bien sûr l’animateur de la randonnée emporte toujours avec lui une pharmacie pour les soins de première urgence, mais comme il n’a pas l’autorisation de donner des cachets, il vaut mieux prévoir et amener ses médicaments antalgiques, ainsi que des pansements pour les ampoules, une crème pour les hématomes, et quelques bricoles personnelles, sans toutefois se charger de trop, n’oublions pas que nous transportons tout sur le dos !!! Maintenant passons aux choses sérieuses, le pique-nique… prévoir un repas équilibré et un petit en-cas genre fruits secs pour les coups de pompes, et suffisamment d’eau, surtout quand il fait chaud ! J’attire votre attention sur les chaussettes, très important, méfiez-vous du coton, cela favorise les ampoules, mais c’est vous qui voyez …. Voilà, j’espère n’avoir rien oublié, il reste à affûter nos mollets, nos yeux pour admirer le paysage, et notre langue car nous parlons aussi…. Se munir également de sa bonne humeur (mais on soigne les coups de blues dans la convivialité…) Il ne reste plus qu’à partir sur les chemins, je vous souhaite bonne route à tous et beaucoup de bons moments au sein de notre groupe .
J 'ai 15 ans cette année, c'est formidable ! non? On va faire une grande fête fête pour cette occasion, déjà comme cadeau j'ai eu une sortie à port Cros en en autocar ! il ne faisait pas très beau , le vent soufflait assez fort, et le bateau bougeait pas mal, mais c'était très chouette !!!! on était 60 ! j'étais trop contente !! Pour ma fête, mon père ( enfin celui qui m'a pensé et créé ) va venir !! C'est vrai que j'ai eu une vie un peu compliquée, je suis née dans la tête de Jean=Claude Carlo et de quelques -uns de ses amis, ils m'ont élevée avec entre autres René Demigneux, ils m'ont bien dorlotée, puis d'autres parents adoptifs sont venus, Jean-Claude Lauriol, Denis Gaunelle, Sylvaine Prétat, et le dernier en date Daniel Lambré, ils ont été aidés par beaucoup de personnes, je ne vais pas les citer toutes, ce serait trop long .... Ils m'ont aidée à grandir , dans la joie et la bonne humeur, je les en remercie, ils sont toujours très attentionnés pour moi, ils me sortent souvent, toutes les semaines, soit le vendredi, soit le dimanche, plus quelques après-midi . Bien que je n'ai que 15 ans (ce qui est assez âgé pour une association) les gens qui me composent vieillissent, hélas, j'aimerais intéresser un peu les jeunes ! aussi je me permets de glisser subrepticement cette annonce, on ne sait jamais , s'il y avait des personnes qui désiraient faire ma connaissance ... (et plus , si affinités ...) enfin ! on peut toujours rêver !!! En tout cas on va faire une méga teuf !! ( enfin une grosse fête !) Voilà ! mes 15 ans s'annoncent bien, j'espère fêter un jour mes vingt ans et mes trente ! pourquoi pas ? j'espère que ce jour là ,il y aura toujours les mêmes personnes autour de moi ! en attendant, profitons de cette année ......
Ca marche !! Eh oui ! L’A.R.P.V. est un club qui marche et qui fonctionne bien ; si nos membres ont l’air joyeux, l’haleine fraîche, le mollet rebondi, le poil soyeux, les joues roses, l’appétit développé, la plaisanterie facile, l’œil qui frise, qu’ils marchent et qu’ils respirent bien ,c’est qu’ils sont HEU – REUX !! Et ceci grâce à qui ? Hum ? A nos bénévoles ! sérieusement, j’aimerais que pour une fois on parle d’eux . Ils ne font pas de bruit, ils sont modestes, mais le Club ne pourrait pas fonctionner sans eux . Merci donc aux animateurs, pour leur savoir faire, leur sérieux, leur dévouement, le temps passé en reconnaissances et en randonnées merci également à celui qui met à jour le site, là aussi ça prend du temps, et au Bureau et Comité Directeur, et à notre Président, pour tout le travail accompli et leurs compétences. C’est parce qu’ils sont là , que nous pouvons marcher le vendredi, le dimanche ( en alternance une semaine sur deux ) et un dimanche après-midi par mois . Nous allons même, soyons fous, marcher quatre jours d’affilés fin avril à Rosas . Voilà vous savez tout de nous ……. Si cela vous tente ….. venez marcher HAUT
Alerte au virus Le virus M A P a encore frappé Le Ministère de la santé nous informe que les personnes atteintes par le MAP ( virus de la Marche à Pied ) est en augmentation constante, malgré les précautions prises pour enrayer l’épidémie . Rien que sur notre commune, nous recensons 130 personnes contaminées, ( sans compter ceux qui veulent garder l’anonymat , de peur de perdre leur travail ou leurs relations ..) . Toute la région est infestée, ce virus n’épargne personne sans distinction d’âge, de sexe, de taille, de religion, de couleur de peau, nous vous recommandons la plus grande prudence !!! Nous ne savons rien de la façon dont il se propage , ni de sa période d’incubation , nous ne pouvons que constater les premiers symptômes ; Cela commence par des fourmillements dans les jambes et les pieds, puis une envie irrépressible de marcher survient, surtout ne pas essayer de résister, le meilleur remède connu à ce jour , est de laisser faire ses jambes . Nous nous sommes regroupés en association pour tenter de faire face à cette calamité, qui a par ailleurs une bonne influence sur l’état de santé général et le moral ( c’est dire si ce virus est pernicieux ) Nous proposons à nos adhérents de marcher le vendredi et le dimanche , une semaine sur deux en alternance , ce qui fait que les plus atteints peuvent calmer leurs crises toutes les semaines . Pour ceux qui ne ressentent encore que de petits fourmillements, nous mettons sur pied (si j’ose m’exprimer ainsi ! ) des balades d’une demi-journée le dimanche après-midi, environ une fois par mois . ATTENTION IL N’EXISTE AUCUN ANTIDOTE CONNU A CE JOUR …… HAUT
Le Pédibus vulgaris Appelé communément randonneur pédestre Comment le reconnaître ? A l’instar du loup, il se déplace souvent en meute, il existe bien quelques solitaires, mais ils sont assez rares . Il marche dressé sur ses pattes arrières ,de préférence, ses pieds sont chaussés de grosses chaussures, appelées parfois godillots. On le rencontre en forêt, en montagne, en campagne, enfin plutôt en dehors des agglomérations . Quand il est en meute , il est précédé d’un chef de meute reconnaissable à la carte qu’il tient dans ses pattes avant , et à sa boussole dont il ne se sépare jamais . Il est très curieux de nature, il observe beaucoup autour de lui, d’un naturel jovial , il sourit souvent , mais peut aussi se montrer grognon ,il se laisse aller à pousser parfois de petits rires Il emmène toujours avec lui un grand sac qu’il porte sur son dos, appelé sac à dos, dans lequel il range sa nourriture ( très importante pour lui , il peut devenir très énervé s’il en est privé ! ) Le repas est pris en commun, le randonneur partage volontiers son écuelle avec les autres ; (contrairement au solitaire qui , lui, ne laisse personne approcher de sa pitance, gare à l’imprudent qui la convoiterait, il risquerait de récolter un coup de dents …..) Nous vous déconseillons vivement d’essayer de capturer un randonneur, aussi joli soit-il, car d’une part, il a beaucoup de mal à rester enfermé, il deviendrait infernal, il lui faut de l’espace, ensuite, il demande une nourriture très abondante et de bonne qualité , votre budget en pâtirait …..De plus, vous ne pourriez pas l’emmener faire ses besoins sur les trottoirs devant chez vous , il n’accepterait pas . Leur période de reproduction est assez mal connue, nous supposons qu’elle se situe pendant les mois d’été, car en septembre octobre, nous observons une recrudescence de nouveaux randonneurs. Si vous le rencontrez, il vous lancera sans doute son cri ‘ Bonjour ‘, surtout répondez-lui cela lui fera plaisir . Nicole HAUT
Réflexions d’un sac à dos râleur Au nom de tous les sacs à dos, ma voix s’élève pour protester . On parle souvent des randonneurs mais jamais de nous, nous les sans grades, les mal–aimés, les utilitaires, les pauvres choses informes, les faire-valoir; qui se soucie de ce que nous ressentons quand on nous jette négligemment sur l’herbe (bien souvent humide), qu’on nous remplit jusqu’à la gueule de toutes sortes de choses, pas toujours agréables, (entre - autres de la nourriture et des bouteilles évidemment, de l’eau, du vin, et parfois des liqueurs, le randonneur est une race qui aime bien manger et bien boire !) une pharmacie, des vêtements, des fruits secs, du chocolat (qui fond quelquefois), j’en passe et des meilleurs !! On nous sort même quand il pleut ou qu’il fait très froid, on nous entasse dans des coffres de voiture qui ne sentent pas toujours très bon, enfin ! on ne prend pas de gants avec nous, c’est limite de la maltraitance !. C’est vrai qu’il y a aussi de bons moments tout de même; Quand nous découvrons un paysage magnifique en haut d’une grande côte ; Quand les randonneurs (sur le coup de 11 h du matin) commencent à échanger des recettes de cuisine ou de beauté, à raconter des histoires ,à refaire le monde, qu’ils s’esclaffent bruyamment, nous sommes en joie, nous en redemandons ! Et puis il y a les week-ends ! le dernier en date s’est déroulé en janvier 2005, cela s’est passé près de Lus la Croix Haute , à la Jarjatte exactement ; (1h 30 de voiture environ, ça peut encore aller). Nous nous sommes retrouvés 38 sacs à dos à escalader la montagne, un samedi matin très ensoleillé, mais assez froid tout de même ; Heureusement ce n’était pas nous qui marchions dans la neige avec les raquettes ! (on nous épargne au moins ça ! ). Un gîte sympathique et confortable et bons repas (d’après les randonneurs !) Le dimanche re-belote, eux sur leurs raquettes et nous sur leur dos , mais cette fois c’était du sérieux ! deux randonnées avec guides, 600 et 800 m de dénivelée (voire sans doute un peu plus) ! Je dois reconnaître que la balade en valait la peine, c’était superbe ! ils ont mangé en plein soleil , près d’une jolie cabane, et de descentes en glissades , après quelques chutes, retour aux voitures en fin de journée. Dimanche soir, enfin à la maison ! ouf !! tranquille pour une semaine ! quelle vie ! ; Ce qui nous console , c’est qu’ils nous portent sur leur dos ! ils se fatiguent plus que nous. Aller à bientôt ciao ! Signé : Sac à dos râleur (Nicole) HAUT
Comment connaître le plaisir extrême Chacune et chacun d’entre-vous connaît, je n’en doute pas , mille et une façons d’éprouver des plaisirs ; qu’il s’agisse de plaisirs gustatifs, tactiles, olfactifs, auditifs, oculaires ou sexuels , chaque personne a ses méthodes, ses inventions extravagantes, ses recettes exclusives transmises de génération en génération dans le plus grand secret . Mais il est une jouissance ( le mot n’est pas trop fort ) que seuls les randonneurs peuvent connaître ; car pour goûter à ce plaisir suprême , il faut d’abord marcher une quinzaine de kilomètres, voire une vingtaine, selon les personnes ; que les pieds commencent à s’échauffer, à vibrer, à coller aux chaussettes ; vous saurez s’ils sont à point, quand après avoir enlevé vos chaussures , vous constaterez qu’une légère vapeur s’élève de vos semelles et qu’un fumet suffoquant viendra agresser vos délicates narines ( il arrive que l’on aperçoive des mouches s’enfuir à tire-d’aile en se bouchant la trompe ! ) . Si vous en êtes à ce stade, ALORS, LE MOMENT EST VENU !!!!! Il est temps d’appliquer LA RECETTE DU PLAISIR EXTREME Prendre une grande bassine , la remplir d’eau très chaude (mais pas bouillante ), y ajouter deux grosses poignées de gros sel marin, Se munir également d’une serviette de toilette bien douillette . Bien ! A présent, installez - vous dans un siège très confortable, posez à vos pieds votre bassine garnie de tous les ingrédients désignés ci-dessus . Vous êtes prêts ! Voici le moment INTENSE !!! Vous plongez délicatement vos pieds dans l’eau chaude salée !!!! ET LA, C’EST L’EXTASE !!!!!!!!! En tout cas je vous le souhaite ……. Bouboute (Nicole) HAUT
Pourquoi marchent -ils ? ( Suite du sac à dos râleur ) Pourquoi, mais pourquoi marchent- ils ? Pourquoi éprouvent-ils le besoin de parcourir la campagne, les sentiers parfois boueux, malaisés ? Et pire encore, de grimper sur les hauteurs, voire d’escalader des rochers, d’avoir à redescendre par des chemins ( si on peut appeler ça des chemins ! ) très pentus, des pierriers, au risque de se rompre le cou ; je vous assure que quelque fois je n’en mène pas large ! Vous me direz que je n’ai pas à me plaindre, je suis sur leur dos, mais c’est que je suis pas épargné moi non plus ! qui reçoit les chocs contre les rochers ? hein ?, qui se prend les branches de plein fouet ? , ah j’en ai amorti des chutes ! enfin bref, j’en bave moi aussi ! , moins que mes copines les godasses mais tout de même !!! Et tout ça pour quoi, je vous le demande ! Tous les quinze jours, voire toutes les semaines, c’est le même rituel ; Ils se lèvent à l’aube, et après les ablutions d’usage et un solide petit déjeuner, ils me remplissent jusqu’au museau , de nourriture, boissons , friandises, et vêtements chauds, et en avant !!! En plus ils sont tout contents de se retrouver ; et je te papote par ci, et je t’en raconte une bien bonne par là , et que je t’explique comment on fait la daube !!! Non franchement ça dépasse l’entendement !! Mais moi qui les écoute, je vais vous dire leur secret …. Chut… Ils marchent …. pour le plaisir….. Mais oui ! vous avez bien lu ! Pour le plaisir de découvrir des paysages qu’on ne peut voir qu’à pied, pour admirer un haut d’une crête, ces villages de poupées, avec leur minuscules clochers qui percent la légère brume , ces mille nuances changeantes de l’automne au printemps, qui fait que les arbres ne sont jamais les mêmes ; tout ce qui réjouit les yeux, toutes les odeurs, le plaisir de la découverte d’un champignon timide, d’une ancolie fragile, d’un tapis de crocus , goûter le verjus laissé par les vendangeurs, qui fait les mains pégueuses, et laisse la bouche sucrée …. Tout cela s’apprivoise, se déguste, se mérite …. Et puis, il y a le bonheur simple de sentir le sang affluer dans ses veines en haut d’une côte, de respirer à pleins poumons, avoir la satisfaction d’avoir un peu forcé, éprouver ces légères courbatures qui auront disparues le lendemain, c’est tout cela à la fois , qui fait que l’on se sent plus vivant, et qui nous donne un regain d ‘énergie . On a l’impression que tous les sens sont amplifiés après l’effort !! ll y aurait encore beaucoup de choses à raconter, mais cela serait trop long….. Et puis si vous avez envie de savoir …. Venez essayer ….. Pssttt …. Ne dites pas que c’est moi qui vous ai dit tout ça , sinon ma propriétaire ne sera pas contente ….. Le sac à dos râleur . (Nicole) HAUT |
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